31 octobre 2022
"Récré A3 Tome 2 - Otto largue et Goldo Tombe" : parodie tordante de Goldorak, Candy, Albator, Captain Flam
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Voici un article sur le tome 2 de l'excellente BD "Récré A3". C'est une parodie/hommage amoureuse aux héros des dessins-animés des années "Récré A2", d'où le titre "Récré A3" :-)
Une présentation plus précise de la BD avec la critique du tome 1 : http://japon.canalblog.com/archives/2021/08/05/39085152.html
Scénariste : Sylxx
Dessinateur : Yockwan
Coloriste : Lily
Dimensions : 23 * 30cm
Pages : 46
Editeur : Soleil Pop
Couleurs : oui
Prix : 11€50
Date de sortie : mai 2022
Avis : 09/10
Les +
- très très drôle, spécialement les dialogues qui sont souvent savoureux
- les méchants sont sympathiques, à la différence des animés et mangas ; limite si on n'a pas pitié d'eux...
- beaucoup de références à la pop culture : on a même un gag avec "Le village dans les nuages"
- deux nouveaux personnages dans le camp des bons : Captain Flam et Fénicia
- de nouveaux méchants : Golem XIII, L'Empereur de l'Espace, Zoltar, Skeletor
- les planches de gags ont parfois des noms de chansons des années 80 : "Comme une boule de flipper" de Corinne Charby, "Et ça continue encore et encore" de Cabrel :-)
Les -
- seulement 46 pages
- aucune référence aux créateurs des séries japonaises comme Go Nagaï et Leiji Matsumoto; dommage
- le personnage de Capucin est bien exploité, mais une seule fois
- attention à ne pas introduire trop de personnages ; après, on ne sait plus quoi en faire
- quelques gags qui tombent à plat (mais c'est vraiment rare)
Couverture et quatrième de couverture
Quelques gags très drôles ; si ça, ça ne vous donne pas envie d'acheter cette BD, c'est à désespérer... Mention spéciale à celui avec la route 8 ; cela m'a rappelé des souvenirs du gamin que j'étais dans les années 70 et 80 où je notais les routes utilisées et me demandait pourquoi on ne voyait pas les autres ; maintenant, je sais :-)
23 octobre 2022
"Girls und Panzer" : l'art de vivre et le hentai
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Autres articles sur la série
- "Girls und Panzer" : les autres mechas que les tanks, la nature
- "Girls und Panzer" : lycéennes et tanks, dessins humoristiques, intérieurs, techniques
- "Girls und Panzer" : les nanas tankistes
- "Girls und Panzer" : les types de tanks
- "Girls und Panzer" : la ville, les écoles, le public, divers
Sixième et dernier article sur la série "Girls und Panzer" : aujourd'hui, on aborde l'art de vivre des lycéennes, mais aussi le côté hentai QUASIMENT ABSENT d'une série qui, pourtant, s'y prête énormément !!!!!!
L'art de vivre de "l'Art du tank"
Les lycéennes de cet anime ont des goûts particulièrement raffinés. L"Art du tank" a développé chez elles un art de vivre délicat et exigeant sur la qualité ; nous sommes clairement dans le luxe, il faut les moyens financiers pour se permettre cela mais... quel plaisir pour les yeux et les sens.
Les objets du quotidien comme les montres et téléphones ne sont pas du tout-venant.
Idem pour la vaisselle servant à boire le thé ou déguster des petits fours.
Les maisons reflètent aussi le luxe et l'aisance matérielle de certaines familles.
À l'extérieur aussi, la délicatesse des goûts s'affiche : kimonos, ikebana (art floral), pousse-pousse de l'ancienne noblesse.
Quels superbes paravents, utilisables aussi bien par beau temps que par un hiver russe.
Mais cet art de vivre n'est pas réservé qu'aux riches ou familles de la haute bourgeoisie. Dans ce restaurant, tout tourne autour des tanks, y compris les gâteaux avec une présentation hors normes ; quelle classe :-)
Où est le hentai ?
Reprenons : nous avons un anime où des jeunes files, fréquentant des lycées exclusivement féminins, s'affrontent à coup de combats de chars. Idée saugrenue, hors-normes qui ne pouvait germer que dans l'esprit d'otakus japonais :-) Mais, qui dit otaku, dit aussi hentai ou ecchi, c'est-à-dire du cul ou des sous-vêtements, de façon plus ou moins cochonne...
Un anime comme "Agent Aika" assume à 100% son côté ecchi en mettant des petites culottes partout, quasiment à chaque plan http://japon.canalblog.com/archives/2021/03/05/38848726.html.
Ici, rien de tel, alors que l'anime se prêtait à 1 000% aux plans coquins. Je dirais même plus, cet anime met un point d'honneur à éviter toute situation scabreuse et à frustrer les petits pervers que nous sommes.
Regardez cette scène de lavage des tanks au tuyau d'arrosage. Une lycéenne asperge la seule nana en maillot de bain et celles en t-shirts, tout est réuni pour un concours de t-shirts mouillés, mais non, aucun téton visible, aucune courbe affriolante... étonnant, TRES étonnant!
Idem pour les scènes de bain, il y a du potentiel, mais la ligne d'eau est juste au-dessus de la moitié des seins... comme par hasard !
Les nanas de cet anime ont toutes des mini-jupettes, pour ne pas dire des micro-jupettes. Et pourtant, aucune culotte de visible, même avec des plans et angles s'y prêtant.
Les membres du club de volley-ball sauvent un peu l'aspect polisson de l'ensemble, mais c'est bien sage : une joueuse aux gros seins, des popotins rebondis, un short avec une bande verticale intrigante...
Une scène rigolote, qui aurait pu donner naissance à un trip excitant : des lycéennes en collants moulants se dandinant sur un podium. Mais non, ça reste désespérément soft.
Une scène bien sage, l'héroïne en pyjama.
Quel gâchis, diront les fans d'animes coquins, quand on voit ces deux images : une nana à la plage avec des gros seins, un combat de catch féminin dans la boue :-) Oui, MAIS les auteurs de la série en ont décidé autrement et "Girls und Panzer" restera finalement un anime très soft niveau sexe ; ce qui n'est pas plus mal d'ailleurs (opinion personnelle)...
22 octobre 2022
"Girls und Panzer" : la ville, les écoles, le public, divers
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Autres articles sur la série
- "Girls und Panzer" : l'art de vivre et le hentai
- "Girls und Panzer" : les autres mechas que les tanks, la nature
- "Girls und Panzer" : lycéennes et tanks, dessins humoristiques, intérieurs, techniques
- "Girls und Panzer" : les nanas tankistes
- "Girls und Panzer" : les types de tanks
Cinquième article sur la série "Girls und Panzer" : je vais vous parler de l'école et de la ville des héroïnes de l'anime, mais aussi du public, des affrontements entre équipes de tankistes et, à la fin, de divers points.
La ville
La ville principale de cet anime est, ne l'oublions pas, contenu sur un gigantesque navire-académie, sorte de porte-avions démesuré. Elle est cependant tout ce qu'il y a de plus normal, elle a notamment des supérettes, si présentes au Japon.
De temps en temps, on y croise des tanks au détour d'une rue, d'un centre commercial. Cela ne choque nullement les habitants, au contraire même, ils sont fans de ces engins.
La ville étant parfois le théâtre de combats de chars, elle peut prendre cher !, mais bon, les dégâts sont remboursés par le gouvernement, donc pas de soucis à se faire.
Les écoles
Les écoles de cet anime sont des lycées non mixtes ; vous imaginez l'ambiance avec 1 000 nanas entre elles ? La première école fréquentée est moderne, normale, grouillante de jupettes :-)
Elle sera ensuite fermée et les lycéennes iront dans une école bien plus petite, mais à la campagne. Je parle de la vraie campagne, sur le continent et non pas celle sur le pont de leur navire académie.
Le public
Les combats mettant en scène "L'Art du tank" attirent un fort public, friands de cette compétition martiale. Les gens s'installent devant un écran géant retransmettant le match en cours et en profitent pour pique-niquer.
Certains défis entre école sont si appréciés qu'une foire aux tanks s'installe le jour même.
Quand les combattantes arrivent, elles sont applaudies par la population. À noter que les commerçants apprécient aussi beaucoup ces combats. En effet, si, lors d'un affrontement, leur commerce est détruit, eh bien, il sera reconstruit gratuitement par la municipalité ! d'où leurs cris de plaisir quand leur magasin se fait exploser à coup d'obus...
Divers
Dans cette partie, abordons quelques curiosités de l'animé ou points amusants.
Le bandeau de la série.
Des pingouins... hommage à EVA et Penpen ?
Cet ours en peluche est systématiquement maltraité par les autres ours, sans que l'on sache pourquoi. Mais il n'abandonne jamais son optimisme, sa bonne humeur et, devenu une vedette de la télé, a droit même à son parc d'attraction.
Un magazine dédié entièrement à l'"Art du tank".
Les tankistes aiment regarder des films de guerre avec des chars; mais quand l'un se fait exploser, les nanas fondent en larmes...
19 octobre 2022
"Girls und Panzer" : les autres mechas que les tanks, la nature
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Autres articles sur la série
- "Girls und Panzer" : l'art de vivre et le hentai
- "Girls und Panzer" : lycéennes et tanks, dessins humoristiques, intérieurs, techniques
- "Girls und Panzer" : les nanas tankistes
- "Girls und Panzer" : les types de tanks
- "Girls und Panzer" : la ville, les écoles, le public, divers
Quatrième article sur la série "Girls und Panzer" : on se focalise cette fois sur les mechas autres que les tanks, mais aussi sur la nature dans cette série qui ne l'oublie pas, origine japonaise oblige :-)
Les mechas
Parmi les mechas autres que les tanks, il y a souvent des avions. À noter le luxe de détails, comme pour les chars d'assaut ; on sent bien la fascination des auteurs pour tout ce qui est mécanique.
Les hélicoptères ne sont pas oubliés.
L'un des aspects les plus fascinants de cet anime, ce sont les gigantesques bateaux-écoles, comportant des petites montagnes, des forêts, des villes...
A gauche, un navire école japonais, à droite, un navire russe... la différence de taille est... manifeste :-)
Autre navire, dessiné avec beaucoup de détails.
Les voitures, trains et bus ne sont pas oubliés.
Même les accessoires des tanks sont dessinés avec soins.
La nature
Comme dit plus haut, cet anime est originaire du Japon, pays où la nature est omniprésente. Voici plusieurs scènes où la nature est importante.
D'abord, les superbes couchers de soleil.
Les tanks semblent bien petits ou isolés face à la majesté des forêts ou des montagnes.
De bien belles images de la cohabitation entre technologie et nature.
18 octobre 2022
"Girls und Panzer" : les nanas tankistes
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Autres articles sur la série
- "Girls und Panzer" : l'art de vivre et le hentai
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- "Girls und Panzer" : les types de tanks
- "Girls und Panzer" : la ville, les écoles, le public, divers
Troisième article sur la série "Girls und Panzer", l'anime des lycéennes fétichistes des tanks. Celui-ci est consacré aux personnages de la série; une liste détaillée ici https://www.nautiljon.com/animes/girls+und+panzer/personnages.html.
Les héroïnes de l'anime.
Vous noterez les obus et le lance-roquette avec un ruban rose dans la chambre du personnage principal, Miho Nishizumi.
Chaque tank étant conduit par au moins quatre personnes, on arrive vite à un nombre important de tankistes dans chaque école.
La guerre se fait en général dans la joie et la bonne humeur, mais aussi parfois avec des larmes ; eh oui, ce sont des lycéennes :-)
Certains persos font vraiment jeunes, 10, 12 ans, pas plus.
L'héroïne et sa sœur sont tankistes depuis leur plus tendre enfance.
Attention, faire la guerre à coup de chars ne signifie pas qu'on est une camionneuse sans aucune féminité ; les filles se soignent avec des bains, sont adeptes de la cérémonie du thé, apprécient les jolies coiffures, les superbes paravents...
Parmi les tankistes de l'école Ôarai, celle de l'héroïne, certaines sortent du lot par leur look ou leur personnalité.
Les joueuses du club disparu de volley-ball.
Le club des nanas passionnées par les batailles historiques ; sympa la cheftaine, très sympa...
Là, ce sont les membres d'un club de jeu en ligne concernant, bien sûr, les tanks :-)
La soeur de Miho Nishizumi; très grande combattante de l'art du tank.
L'instructrice des chars du lycée Ôarai.
Les membres du Bureau Des Étudiants (BDE).
La chef d'une équipe d'un autre lycée.
Le club d'automobile a, lui aussi, intégré l'art du tank.
Il y a très peu d'hommes dans cet anime et, en général, ils n'ont pas un rôle glorieux. Celui-ci veut fermer le navire école Ôarai pour des raisons économiques.
Mais il n'y arrivera pas, au grand plaisir d'un supporter de Ôarai.
17 octobre 2022
"Girls und Panzer" : les types de tanks
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Autres articles sur la série
- "Girls und Panzer" : l'art de vivre et le hentai
- "Girls und Panzer" : les autres mechas que les tanks, la nature
- "Girls und Panzer" : lycéennes et tanks, dessins humoristiques, intérieurs, techniques
- "Girls und Panzer" : les nanas tankistes
- "Girls und Panzer" : la ville, les écoles, le public, divers
Deuxième article sur la série "Girls und Panzer", l'anime où des lycéennes se battent à coup de chars de combat... Celui-ci est consacré aux types de tanks rencontrés dans l'anime : des petits, des moyens, des gros ET des très gros :-)
Beaucoup, beaucoup de tanks dans cette série.
Certains tanks sont tout riquiquis, d'autres bien peinturlurés (comment ? le camouflage ? on ne sait pas ce que c'est...). L'avantage des petits tanks est qu'ils peuvent aller partout, y compris sur les montagnes russes :-) ou, même, ils peuvent faire des sauts en l'air.
D'autres sont de taille plus conséquente.
D'autres sont carrément MONSTRUEUX!
Certains tanks ont, comment dire... un comportement atypique et presque sexualisé en se montant les uns sur les autres...
Les combats entre tanks se terminent lorsque l'un est touché et qu'un petit drapeau blanc sort automatiquement.
Ce n'est pas parce qu'on est un tank qu'on ne peut pas se camoufler ; y compris en distributeur automatique de boissons ou en canards... MEGA LOL DE LA MORT QUI TUE :-)
Jolis dessins pastels, non ?
16 octobre 2022
"Girls und Panzer" : lycéennes et tanks, dessins humoristiques, intérieurs, techniques
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Autres articles sur la série
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"Girls und Panzer" est une série d'animation japonaise de 2012 ; c'est l'une des plus curieuses que j'aie pu voir jusqu'à présent.
Voici ce qu'en dit Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Girls_und_Panzer : "Dans un monde uchronique, les lycées de jeunes filles se trouvent sur d'immenses villes-navires, connus sous le nom de navires de l'Académie, isolées des terres et ne s'amarrant que rarement au continent. Parmi les nombreuses activités auxquelles les lycéennes peuvent participer, l'une des plus populaires est "la voie du char", l'art d'utiliser des chars, qui est considéré comme un art martial traditionnel pour les femmes.
Les différents lycées de jeunes filles s'affrontent donc dans des compétitions. Bien que les équipages se battent à coups de canons, il n'y a jamais de blessés ou de morts dans ces combats. Tous les chars utilisés datent de la Seconde Guerre mondiale."
En résumé, c'est un animé où des nanas se fightent à coup de chars d'assaut... il n'y a vraiment que les japonais pour inventer cela :-)
Les lycéennes
Dans ce premier article, je poste quelques images des lycéennes pratiquant ce fameux "art du tank". Vous noterez le jeune âge de certaines.
Les blasons des tanks
Dans cette ambiance très girly, les tanks ont droit à leurs petits dessins rigolos, des sortes de tatouages; mention spéciale au trou de balle de l'hippopotame :-)
L'intérieur des tanks
Toujours dans cette ambiance féminine, l'intérieur des tanks est aménagé avec classe et confort.
Les aspects techniques
Cette série est très réaliste, regardez le détail des appareils utilisés et de la structure des tanks.
Toujours dans un souci d'exactitude, les appareils de visée sont très bien représentés ; idem pour les réunions stratégiques
11 octobre 2022
"Dead Tube" : manga extrême de viols et de meurtres
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Présentation
Dead Tube est un manga seinen de Mikoto Yamaguchi (scénariste) et de Touta Kitakawa (dessinateur). Il pourrait concourir pour le titre de manga le plus malsain et violent de ces dix dernières années tant j’ai été surpris par son jusqu’au-boutisme. Pas un chapitre sans un viol ou un meurtre hyper sanglant, pas un tome sans qu’un personnage ne soit harcelé et pris pour cible par une meute de sadiques ; et je ne parle même pas des affaires d’inceste, de nécrophilie et de meurtres de masse.
Néanmoins, je pense que ce manga n’appartient pas au genre Ero-Guro que certains internautes fans du Japon connaissent. On pourrait rapidement le croire en regardant quelques pages, mais ce genre mélange l’EROtique et le GROtesque et là, ce n’est pas vraiment le cas. Le grotesque est très présent, surtout par les expressions faciales des personnages, plus proches des grimaces que de la douleur. Mais la partie érotique est traitée de façon beaucoup plus ambigüe que la violence. Oui, ce manga regorge de viols, humiliations sexuelles MAIS, bizarrement, les sexes des personnages sont absents… ils ne sont même pas floutés, ni mosaïqués, mais carrément non dessinés… c’est une technique de censure parmi d’autres mais ceci suffit pour moi à classer ce manga dans le genre seinen, bien plus grand-public que l’ero-guro.
Histoire
Machiya Tomohiro est un jeune étudiant portant systématiquement sur lui une caméra. Ceci s’explique par le fait qu’il est passionné par la réalisation de vidéos et fait partie du ciné-club de son lycée. Toujours à l’affut d’un évènement, sa caméra ne le quitte donc pas.
Un jour, il est abordé par une fille nommée Mashiro Mai, lui demandant de la filmer, quoi qu'il puisse arriver, et ce, pendant deux jours. Perplexe, il ne comprend pas très bien l’intérêt mais accepte, surtout que Mai est, comment dire, plus qu’aguichante pour un puceau comme lui.
Arrive le premier choc : sans crier gare, Mai assassine son petit ami, sous les yeux de Tomo et de la caméra, en pleine partie de jambes en l’air. Mai explique qu'elle participe à un jeu via le site web DeadTube. Le principe, basique, est d’uploader une vidéo et de réaliser le plus de vues possibles ; peu importe les moyens mis en œuvre, y compris des viols ou des meurtres. En fonction du nombre de vues, ce site peut rendre riche n’importe qui. Mais attention, seules les vidéos les plus violentes ou humiliantes intéressent les gens et il n’y a aucune limite à l’escalade. Petite subtilité, le perdant (la personne avec le moins de vues), est la seule à être punie et elle endossera les peines pour tous les crimes commis par les autres joueurs.
Chaque vue de la vidéo rapporte 100 000 yens à son réalisateur ; attention, on parle bien d’un montant par vue et non pas du prix récompensant le numéro 1 ; 1 000 vues et cela génère un pactole de 100 000 000 de yens. Inutile de dire que cet argent, a priori facile à gagner, génère un flot de vidéos toutes plus trash les unes que les autres. Curieusement, ni la police, ni les politiques ni les médias ne semblent connaître ce site web. Et quand arrive un massacre, une explication banale est donnée, aucune enquête ne remonte à la source du mal.
Critique
Ce manga ressemble à une mise en abyme : histoire de sadiques pour des sadiques ? de voyeurs pour des voyeurs ? Perso cela ne me dérange pas, les situations sont trop extrêmes et trop grotesques pour être prises au 1er degré et pouvoir provoquer des désordres psychologiques chez les lecteurs. Ce manga est un énorme délire, n’ayons pas de honte à le lire.
S’agit-il d’une critique de notre société, des réseaux sociaux. Sur ceux-ci, pour attirer l’attention, il faut promettre du sexe du sexe et encore du sexe pour avoir des vues et des likes ? Est-ce une critique des putes de l’attention (les fameuses Attention Whores en anglais), des titres putaclics… ? Allez savoir…
Critique des jeunes Japonais et de leurs phantasmes ? Ce serait alors un cri d’alarme des auteurs pour tenter que les lecteurs prennent conscience de leurs désordres mentaux : désirs de violence, de torture, de viols, d’humiliations de jeunes filles…
Perso, j’ai pris plaisir (si si !) à suivre les aventures de Tomohiro et de Mai tant les surprises et retournements de situation sont présents. Mention spéciale à la fin du premier arc du manga, tellement, ce fut inattendu et, psychologiquement, perturbant.
En résumé, un manga qui restera dans les annales par son traitement pornographique de la violence complètement assumé. Et, c’est important, ce manga est plus complexe si on prend un minimum de recul pour analyser l’existence même de cette BD.
Couverture du tome 1 et la promesse du contenu
Tomohiro, le héros du manga. Un ado a priori normal mais... qui a toujours des érections en prenant des vidéos de viols ou de meurtres.
Mai, une nana plus que dangereuse ; sexe addict, meurtres addict, combattante mortelle au corps à corps... un Bruce Lee XX jouissant de la mort des autres.
Le premier choc du manga : Mai assassinant son boy-friend de façon très sanglante.
Un exemple de retournement de situation... je n'en dis pas plus ! Notez que la partie humiliation d'une nana nue est un motif récurrent de ce manga.
Un exemple de vidéos et de commentaires sur Dead Tube.
Comment avoir le plus de vues sur Dead Tube?
Attention aux esprits mal intentionnés et tentés par Dead Tube, parfois, les salauds se font punir, et ce, de manière bien hard : la mort :-) Exemple de cette prof, dont le petit ami a abusé avec ses potes ; résultat, une dizaine de morts... et puis une punition à coup de balle dans la tête, juste après un rapport nécrophile... ça fait beaucoup quand même... Ah, la dernière victime a, comme beaucoup, les yeux exorbités et les dents hyper apparentes ; cela crée un style très expressionniste.
Attention aussi au fait que, même si vous croyez intelligent, voir TRES intelligent, que vous pensez manipuler tout le monde, vous pouvez malgré tout tomber sur plus malin que vous ; le prix à payer est une mort douloureuse et où ta gueule va finir par ressembler à un steak haché...
Ah, tiens, il y a aussi des Dead Tubers pros... là, ce sont des nanas déchainées; perso, je préfère celle bodybuildée en petite culotte :-) Elles jouent à tuer les autres Dead Tubers et à balancer les vidéos sur le net.
L'une d'entre elles a un katana bien tranchant.
Une autre est un colosse genre sumotori, mais... AVEC UNE TRONCONNEUSE! Pire que Leatherface ou Jason...
Leur combat contre Mai sera épique ; et, bien sûr, se fera dans un déluge de sang ; et de pisse aussi ; tiens, la scatologie est très peu présente dans cet anime, peut-être que ce n'est pas un phantasme japonais.
Une de ces Dead Tubers pro aime tuer en petite culotte et porte-jarretelles :-)
Ça ne l'empêchera pas de se faire charcuter par Mai.
En tout cas, moi, je préfère la bodybuildée borgne aux abdos saillants :-)
Quelques exemples de scènes bien sanglantes.
Comme dit ci-dessus, les sexes sont effacés ; enfin, pas tout à fait ! Les sexes des filles oui, ils sont blanchisés alors que ceux des hommes, du moins dans cet extrait, sont noircis... bizarre, bizarre.
Dead Tube est-il un manga sur le voyeurisme ? un manga pour les voyeurs ? jolie mise en abyme :-)
06 octobre 2022
"Un drôle de père (Usagi drop)" le film live
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"Un drôle de père (Usagi drop)" est un josei manga très émouvant de Yumi Unita. J'en parlais déjà ici :
- "Un drôle de père", portraits de Rin la petite fille orpheline" http://japon.canalblog.com/archives/2013/08/14/27837159.html
- l'anime de 2011 http://japon.canalblog.com/archives/2022/10/05/39656715.html
En voici un résumé (source https://www.nautiljon.com/mangas/un+dr%C3%B4le+de+p%C3%A8re.html)
"Le jour des funérailles de son grand-père, Daikichi rencontre Rin, une petite fille de 6 ans qui va bouleverser sa vie... Cette fillette dont personne ne veut s'occuper va donc être accueillie par Daikichi, sur un coup de tête. Mais pour un trentenaire célibataire, élever Rin ne va pas être une chose facile.
En effet, Daikichi est bien loin de s'imaginer que prendre soin d'un enfant demande autant d'argent et d'investissement personnel. Mais pour Rin, la situation est tout aussi difficile, car elle a du mal à exprimer son lien avec Daikichi, et rencontre des problèmes pour s'intégrer à l'école.
Daikichi va devoir apprendre son rôle de père de substitution, et guider Rin dans son quotidien."
Le film live de 2011, réalisé par Sabu, ne reprends que les premiers tomes du manga, quand Rin est encore une gamine de 6, 7 ans. Il se laisse regarder, mais le manga est infiniment plus beau et sensible; quant à l'anime, il est plus long et j'ai beaucoup aimé le travail sur les couleurs. Néanmoins, si vous avez aimé le manga, le film se regarde très facilement.
L'enterrement du grand-père de Daikichi et sa rencontre avec Rin.
Aux obsèques japonaises, on rigole aussi :-)
L'adieu au grand-père.
La famille ne sait pas quoi faire de Rin, l'enfant illégitime du papy de Daikichi. Il décide alors de la garder avec lui.
Mais bon, la vie de papa n'est pas si simple que cela, il faut courir partout et tout le temps :-) et même demander un arrangement de ses horaires de travail à son chef...
Mais bon, Daikichi arrive à s'en sortir ; il fera même la rencontre de la maman de Koki, un ami de Rin de son école.
Daikichi retrouvera la maman de Rin mais celle-ci, mangaka, est un personnage désagréable.
Finalement, Daikichi verra sa vie bouleversée en bien par l'irruption de Rin dans celle-ci. Il découvrira un sens à sa vie et comprendra mieux sa place dans sa famille et les liens avec ses parents et sa soeur.
05 octobre 2022
"Un drôle de père (Usagi drop)" l'anime
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"Un drôle de père (Usagi drop)" est un très beau josei manga de Yumi Unita de 2005 - 2011. J'en parlais déjà sur mon blog en 2013 avec cet article ""Un drôle de père", portraits de Rin la petite fille orpheline" http://japon.canalblog.com/archives/2013/08/14/27837159.html
En voici un résumé (source https://www.nautiljon.com/mangas/un+dr%C3%B4le+de+p%C3%A8re.html)
"Le jour des funérailles de son grand-père, Daikichi rencontre Rin, une petite fille de 6 ans qui va bouleverser sa vie... Cette fillette dont personne ne veut s'occuper va donc être accueillie par Daikichi, sur un coup de tête. Mais pour un trentenaire célibataire, élever Rin ne va pas être une chose facile.
En effet, Daikichi est bien loin de s'imaginer que prendre soin d'un enfant demande autant d'argent et d'investissement personnel. Mais pour Rin, la situation est tout aussi difficile, car elle a du mal à exprimer son lien avec Daikichi, et rencontre des problèmes pour s'intégrer à l'école.
Daikichi va devoir apprendre son rôle de père de substitution, et guider Rin dans son quotidien."
Le manga fut adapté en une série animée de 11 épisodes en 2011 dont voici quelques copies écran; un film live a été produit aussi la même année.
Ce jour-là, Daikichi ne pensait certainement pas qu'il allait devenir papa d'une gamine de six ans. Il quitte sa maison en bois pour aller à l'enterrement de son grand-père. C'est là qu'il rencontre Rin.
Tout le monde est très gêné, car Rin, gamine de six ans, est la fille cachée du défunt de 79 ans ; il l'a eue à 73 ans quand même...
Maintenant que la cérémonie funèbre est terminée, la famille se demande ce qu'elle va faire de Rin : adoption, orphelinat...? Daikichi, scandalisé et en colère contre l'attitude qu'il juge inhumaine de sa famille, décide de s'occuper de la petite.
Désormais le plus dur reste à faire : achat de vêtements, d'affaires scolaires, inscription à la crèche, à l'école...
Daikichi devra très vite demander un arrangement de son emploi du temps auprès de son entreprise, ce qui ne se fera pas simplement.
Les horaires chargés de Daikichi font qu'il devra souvent récupérer très tardivement Rin à la crèche puis à l'école.
Daikichi découvre la vie de papa. Ce n'est pas simple, mais il sera conseillé par la maman de Koki, l'ami de classe de Rin. Les deux parents vont se rapprocher, mais ils sont incapables de s'avouer leurs sentiments.
Au fil des mois, chacun trouvera ses marques dans cette relation père/enfant inattendue.
La famille de Daikichi est surprise de voir que leur fils se débrouille très bien avec cette fillette.
Daikichi retrouvera la mère de Rin; c'est une mangaka au caractère très désagréable. Elle a connu le grand-père de Daikichi en faisant le ménage chez lui. Elle a abandonné Rin, ne se sentant pas apte à être mère tout en travaillant.
La maison du grand-père est maintenant vide ; on dirait un reflet de la vie de Daikichi avant de rencontrer Rin; sa vie était morne, grise...
À noter que la série alterne les images très pastel à d'autres plus classiques, mais, néanmoins, pas trop typée "animation faite par ordinateur" des années 2000.
Rin est gentille et mignonne comme tout, même quand elle fait la moue :-)
