"Typhon Sur Nagasaki" film de 1957 avec Jean Marais et Danielle Darrieux

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Le film "Typhon Sur Nagasaki" de 1957 est un film franco-japonais réalisé par Yves Ciampi. Des acteurs célèbres des deux pays y ont joué, comme Jean Marais et Danielle Darrieux pour la France, Keiko Kishi pour le Japon ; l'amateur de films japonais retrouvera aussi des acteurs connus des films de Ozu, comme la voisine de "Voyage à Tôkyô".

Le scénario est simple, voici ce qu'en dit Wikipédia "Pierre Marsac, un ingénieur français qui travaille sur le chantier naval de Nagasaki, bien intégré dans la société japonaise, s'intéresse à une japonaise, Noriko. Cependant, son ancienne amie, la journaliste Françoise Fabre, le contacte et lui annonce sa visite inopinée. S'ensuit un triangle amoureux jusqu'au jour du typhon."

Gros succès de l'année 1957, le film est intéressant à revoir en 2024 pour son aspect carte postale, voire documentaire, du Japon d'il y a près de soixante-dix ans. Toujours selon Wikipédia, l'intérêt historique de ce film est également important :

• "Le film de Ciampi, une grosse co-production franco-japonaise, avec des techniciens et une équipe nippons, fut le premier pont culturel en 1956 entre l’Europe et le Japon
• Il s’agit de la première coproduction franco-nipponne de l’histoire du cinéma, une superproduction en couleurs et en scope, dont le tournage demandera des mois d’efforts.
• Le film est un événement cinématographique, aussi bien en France (avec des reportages dans la presse) qu’au Japon, où la police emploie deux cents réservistes pour protéger chacune des sorties de Danielle Darrieux !"

Voyons maintenant ces témoignages d'un Japon presque disparu.

Les acteurs Jean Marais, Danielle Darrieux et Keiko Kishi. Les deux derniers, Shin Saburi et Toyo Takahashi, sont connus pour avoir joué dans des films de Ozu.

Comme dit précédemment, le film est très dépaysant pour les français, ne serait-ce que par le nombre d'arts japonais montrés. Certains sont traditionnels tels que les danses de geishas, le théâtre de marionnettes Bunraku, les spectacles religieux avec la danse d'un tengu au grand nez, mais d'autres sont plus modernes avec ses concerts de pop musique, le cirque et aussi les jeux d'argent des yakuzas.

Les beaux costumes japonais, les fameux kimonos, sont mis à l'honneur, y compris par Danielle Darrieux. Mais le film montre aussi comment les jeunes japonaises de 1957 s'habillaient quotidiennement.

Plusieurs scènes se déroulant en intérieur, les français purent découvrir les maisons japonaises : table basse, tatamis, salle de bain avec une baignoire trop minuscule pour les occidentaux.

Il y a également trois courtes séquences, de dix secondes chacune, de combats de sumo à la télé. Nul doute que ces grands gaillards, presque nus, ont dû surprendre les français.

La vidéo des trois combats ici https://www.youtube.com/watch?v=v9O1DIZVQLg

Le film multipliant les scènes en extérieur, c'est l'occasion d'admirer le Japon et la ville de Nagasaki de 1957 : les jardins et temples, les enseignes des magasins, les vendeurs de rue, les immeubles de la ville, les mariages en plein air...