Troisième voyage à Tôkyô - Jour 19 - Mardi 20 Avril 2010
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A 9h30 je suis au bureau d'Air France, dans le quartier d'Aoyama, pour savoir quand est-ce que les avions à destination de Paris vont décoller à nouveau. Ça fait en effet une semaine que les aéroports européens sont fermés suite à l'éruption du volcan islandais. Le bureau est tout petit mais le personnel est mobilisé, serviable, me fait remplir une fiche avec les coordonnées de mon hôtel pour qu'on puisse m'avertir pour ma date de départ.
Je me promène ensuite dans le très grand et très beau cimetière d'Aoyama où je n'étais jamais venu. Il y a des milliers de tombes, certaines sont de véritables œuvres d'art avec les kanjis gravés sur la pierre tombale; et que dire de la verdure, des arbres et des vallons qui parsèment l'endroit?
Un lycée, juste à côté du cimetière
Maintenant que je suis allé voir Air France, il faut que je remplisse mes journées. C'est pas évident car ça fait déjà deux semaines et demie que je suis à Tôkyô et que j'ai vu tous les coins et recoins que je voulais visiter, parfois même à plusieurs reprises! Heureusement mes guides de voyage sont là et je décide d'aller à Ginza visiter le musée Bridgestone. C'est une déception car je m'attendais à un endroit plus vaste, avec une diversité de mouvements artistiques présentés plus importants. En même pas une heure le tour est fait; ce musée était pourtant classé comme incontournable dans mon guide...
Je me ballade ensuite dans Ginza, toujours surpris de voir des buildings aussi curieux dans leur forme; c'est pas à Paris que les architectes pourraient se lâcher autant!
Celui-là, j'ai eu un coup de cœur
Je déjeune au Mc Do, retourne faire un petit tour dans le forum international de Yurakucho avec sa splendide verrière puis je vais voir le musée Idemitsu, consacré au thé. Non pas que je sois intéressé par cette boisson, je n'en bois jamais, mais dans mon guide ils disent que de celui-ci on a une vue imprenable sur le palais impérial. Malheureusement, force est de constater que c'est faux, on voit les arbres du parc et c'est tout alors que je m'attendais à admirer le palais proprement dit!
La salle où on a vu sur le palais impérial
Direction ensuite Ikebukuro, pour visiter un quartier résidentiel qu'un blogueur français appelait "La dalle d'Ikebukuro". Il a excité ma curiosité car selon lui, dès qu'on s'écarte un peu du centre hyper animé de ce quartier majeur de Tôkyô, on découvre un quartier tranquille, à mille lieux de l'agitation frénétique de la gare, une des plus grandes du Japon. Grand bien m'en a pris car ce quartier fut une très belle surprise, au delà même de mes espérances.
Statue à la sortie de la gare d'Ikebukuro
Ne me demandez pas le comment du pourquoi de cet avertissement...
Pour ceux qui ont un plan, voilà où se trouve le quartier!
Je veux habiter ici!!!!!
On est à seulement quinze minutes à pied, même pas, de la gare d'Ikebukuro; on se croirait pourtant en banlieue
La nature, omniprésente au Japon, qui arrive même à se glisser entre deux maisons :-)
Ça ne vous donne pas envie de partir?
Après ce voyage dans un autre monde, retour au centre d'Ikebukuro. Je visite le Metropolitan Art Space; le bâtiment est original et il renferme un des plus longs escalators que j'ai vu.
La partie d'Ikebukuro où j'ai débarqué en 1997, avant d'aller au Kimi Ryokan
Il faut savoir qu'à Ikebukuro, comme à Shinjuku, Shibuya, Akihabara, les salles de jeux sont partout dans la rue. Il y en a tous les dix mètres, c'est impressionnant et, ayant besoin de monnaie, je me suis souvenu qu'en 1997 j'avais fait de la monnaie dans une salle de jeu justement, où une machine prenait votre billet et vous rendait des pièces. GRAND MAL M'EN A PRIS car je me suis planté de machine et me suis retrouvé avec des jetons de bandit manchot pour 1000 yens!!!!! Dieu merci je n'avais pas mis un billet de 10 000 yens sinon je criais au scandale! Bon, ben j'ai un gobelet plein de jetons, je joue sur des machines dont je ne comprends strictement rien au fonctionnement puis, au bout de dix minutes, dégoûté par cette mauvaise expérience, je sors et laisse sur un parapet mes jetons, en espérant que ça fasse plaisir à quelqu'un! J'immortalise par une photo la preuve de mon idiotie! Vous voilà prévenus!
Retour à mon hôtel, je fais une sieste de deux heures l'après-midi, vais ensuite chez Kinokuniya la grande librairie acheter une carte de Nikkô car j'ai prévu de m'y rendre demain. De retour à l'hôtel, j'ai un message d'Air France m'annonçant que mon vol décollera vendredi soir, soit avec seulement quatre jours de retard! Bon, finalement, tout s'arrange!
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