Guinea Pig: Flower of Flesh and Blood - film de Hideshi Hino ou l'extrême gore à l'écran
Tous les articles de mon blog
Le film "Guinea Pig: Flower of Flesh and Blood" est l'un des films les plus gores jamais vu; vous voilà prévenus! C'est une oeuvre malsaine, glauque, sordide, à réserver aux esprits endurcis ayant le recul et la maturité nécessaires pour subir ce déferlement de folie. Il est le deuxième film d'une série appelée "Guinea Pig" (Cochon d'inde), mais c'est de très loin le plus insoutenable. Le terme "Cochon d'inde" n'est pas anecdotique, à une époque c'est eux qui servaient pour les expérimentations animales.
Cet OFNI (Objet Filmique Non Identifié), fut réalisé en 1985 par le célèbre mangaka Hideshi Hino, spécialiste des mangas d'horreur. Son impact était si puissant que certains, dans les années 80 et 90, pensèrent avoir vu un véritable snuff movie et alertèrent la police... son aspect crapoteux renforce cette impression de voir un film amateur et le rend d'autant plus crédible.
Plus d'informations ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Flowers_of_Flesh_and_Blood
Ne prenaient pas cet article comme une apologie de la violence mais, quand on s'intéresse vraiment à la culture japonaise, tôt ou tard on tombe sur des oeuvres extrêmes, des créations perturbantes pour l'occidental que je suis. Mais hors de question de pratiquer la censure, j'adore le Japon, il faut donc parler de toutes ses facettes, même les plus sombres (tout en respectant la loi française, bien sur!).
Un autre exemple de film japonais hors-norme, où de jeunes femmes s'ouvrent le ventre dans une ambiance SM : "Onna harakiri sakuhinshû - DVD de seppuku féminins"
Une femme poursuivie dans la nuit, kidnappée puis attachée sur un lit.
Son ravisseur teste ses instruments sur un poulet.
Il fabrique ensuite une curieuse préparation médicinale, destinée à supprimer la douleur de sa victime; vous noterez donc que son objectif n'est pas de faire souffrir cette jeune femme mais de détruire son corps.
La partie sexe, même s'il n'y a pas viol, est présente de façon subtile, par des gros plans sur les lèvres ou le visage de celle-ci, mais ce n'est clairement pas le but du criminel.
Le fou dans un costume de samouraï, qui le rend d'autant plus dangereux qu'il est ridicule. Il va maintenant commencer son "grand oeuvre", le démembrement d'un être humain, avec force gros plans sur les chairs éventrées.
Voici la scène qui m'aura le plus dérangé, l'assassin utilise un marteau et un burin pour briser les épaules et arracher les bras de sa victime. C'est vraiment hyper glauque!
Après les bras, il s'attaque aux pieds. La victime ne criera jamais, on entendra plutôt quelques soupirs et râles lors de son supplice, ce qui est encore plus perturbant.
Le carnage approche de sa fin, le malade ouvre le ventre de sa victime et lui enlève les entrailles.
C'est terminé, la femme est décapitée à la hache; son meurtrier embrasse même celle-ci alors que leurs visages ruissellent de sang...
Ah non, on peut pousser l'horreur encore plus loin, le meurtrier profane maintenant le cadavre de sa victime en mangeant un de ses yeux... beurk! Et puis, calmement, il se permet de fumer une cigarette... hallucinant!
Vous pensiez que ce meurtre était unique dans sa sauvagerie? Il n'en est rien, le fou nous dévoile maintenant, caché derrière un rideau de démons japonais dépeçant une femme, sa macabre collection.