AnimeLand "Encyclopédie des animés" volume 2 1980 - 1988
Tous les articles de mon blog
Articles sur les autres tomes
- AnimeLand "Encyclopédie des animés" volume 1 1963 - 1979
- AnimeLand "Encyclopédie des animés" volume 3 1989 - 1993
Le magazine Animeland a décidé de publier une encyclopédie des dessins animés japonais. En octobre 2021, ce fut le volume 1, en février 2022, c'est au tour du volume 2 :-)
Pour une présentation de ce projet, je vous renvoie vers mon post précédent avec le lien ci-dessus.
Présentation
Rédacteurs : Romain Dasnoy, Sandra Bernard, Matteo Watzky, Agnès André, Nicolas Gouraud, Bruno de la Cruz
Date de sortie : février 2022
Nombre de pages : 144
Nombre de séries traitées : 722
Prix : 19€95 version hard cover (en librairies); peut-être que, comme pour le tome 1, il existe une version soft cover disponible en kiosques
Dimensions : 20*28cm
Plusieurs différences avec le tome 1 :
- 144 pages au lieu de 112
- 722 séries, films, OAV traités au lieu de 370 soit une moyenne de 5 séries par page au lieu de 3
- une période de 9 ans au lieu de 17 soit 80 séries par an au lieu de 22
- une équipe rédactionnelle qui a changé, ce qui a conduit à beaucoup de fautes de français ; on y reviendra plus tard
- une présentation plus sommaire des séries que dans le tome 1, dû à un manque de place et une densité plus élevées de séries à traiter (voir ci-dessus)
La couverture et quatrième de couverture
Lexique des termes employés
J'ai mis un commentaire sur le scan ci-dessous concernant le terme OVA qui, pour moi, était inconnu avant la lecture de ce livre. Il aurait remplacé le terme OAV... curieux, c'est un terme typique des années 80 et 90 au Japon, désignant des productions créées spécialement pour le marché de la vidéo. A noter que sur la 4ème de couverture, c'est bien le terme O.A.V. qui est utilisé, avec les . qui plus est ; c'est pour moi le terme consacré et je continuerai à l'utiliser.
Petite surprise pour le terme Tsundere : j'ai toujours cru que c'était la chieuse de service, la casse-couilles (désolé pour la grossièreté) mais là, on nous la présente de façon plus positive, comme sur Wikipédia. Je vous laisse juge, mais une Tsundere pour moi, c'est Nadia de " Fushigi no Umi no Nadia" qui est désagréable du début à la fin de la série sauf à l'extrême fin; en tout cas en aucune façon je n'en voudrais comme copine...
Les index
Deux index, indispensables pour s'y retrouver au milieu de ces 722 productions réparties par année.
Index 1 : titre des séries en japonais. Il manque les en-têtes des deux colonnes, que j'ajoute pour vous. Colonne 1 : numéro de l'anime dans ce tome. Colonne 2 : page de l'anime dans ce tome.
Index 2 : titre français des séries quand celles-ci ont été diffusées en France. Il fait une page contre quatre pour le précédent index. Il manque l'en-tête de la colonne 1 : numéro de l'anime dans ce tome. Il manque la colonne 2 de l'index précédent : page de l'anime dans ce tome.
Extraits de l'encyclopédie
La première page commence avec une rareté, l'épisode pilote d'Ulysse 31 jamais diffusé. Ah, il y a aussi Tom Sayer et Nils Holgersson.
On pourra reprocher à ce tome de ne plus accorder une pleine page pour présenter les séries ou films emblématiques de l'époque ; mais au vu de la densité des productions de cette époque, cela se comprend.
Exemples : Akira et Saint Seiya (Les chevaliers du Zodiaque), qui n'ont qu'un quart de page...
Dans les années 80 apparaissent les O.A.V., ce qui permettra au style Hentai de se développer, notamment avec la fameuse série des "Cream Lemon".
Les séries diffusées en France, mais restées plus ou moins confidentielles, ne sont pas oubliées, comme Le prince Hercule ou Adrien le sauveur du monde.
On regrettera l'absence d'illustration pour des animés diffusés dans notre pays ; dommage, mais au moins on en parle :-) Exemple de "Mes tendres années".
L'un des gros avantages de cette encyclopédie est de nous faire découvrir des œuvres majeures de l'animation japonaise qui, allez savoir pourquoi, n'ont jamais été diffusées en France. Le deuxième exemple comporte carrément 110 O.A.V.
Les choses qui fâchent
Attention, voici la partie qui tâche, celle des erreurs, omissions ou... autres griefs :-(
Autant le tome 1 se lisait facilement, sans faute apparente selon moi, autant ce tome deux me semble mal fini, comme si la nouvelle équipe rédactionnelle avait dû le terminer dans l'urgence, sans relecture. Pour un livre à 20€, cela fait mal et, plus que tout, on se demande s'il n'existe pas d'autres erreurs que celles que je soulève ci-après. À croire que personne n'a relu l'ouvrage avant l'impression.
Déjà, ci-dessus, j'ai dit qu'il y avait un problème au niveau des index : nom de colonne absent, colonne omise...
Mais maintenant, je vais parler de fautes de français qui sautent aux yeux, qui n'auraient jamais dû passer le stade d'une lecture, même superficielle, ou d'un quelconque correcteur orthographique. Attention, moi aussi je fais des fautes dans mes articles, mais les erreurs ci-dessous sont tellement grossières qu'elles n'ont pas leur place dans un ouvrage professionnel. Il s'agit de quelques extraits, mais il y en a certainement d'autres.
Série Cobra : que veut dire le mot "prosition"? Le bon mot était "proposition" ? Même avec, cela fait une phrase à la tournure bizarre. Autre chose, il faut remplacer "antérieur" par "antérieure".
Ici, le mot "uen" a remplacé le mot "une". Ce n'est pas grand-chose, mais ça écorche les yeux.
Aïe aïe aïe, qui écrit "Shinjuku" sous la forme "Shinjukku"? Et ce "malgré de la"... avec le "de" de trop.
Ici, le mot erroné "Defecticons" remplace "Decepticons".
On finit en toute beauté avec deux fautes et un texte, comment dire... sibyllin, exalté, étonnant, drôle voir hermétique :-)
Il faut compléter "né 1984" par "né en 1984" et remplacer "surs" par "sur". Quant au texte mentionnant la "jugulaire du corps créatif"... quelqu'un a voulu se faire plaisir ?
Après les erreurs de français, plus graves, les erreurs sur les séries proprement dites.
"Princesse Sarah", par exemple, comporte 46 épisodes au lieu de 53. Page 141, on a 303 comme numéro de cet animé alors qu'il est le 302ème dans ce tome. La première erreur est très gênante pour un ouvrage de référence, la seconde presque anecdotique, mais quand même... Il doit y avoir d'autres erreurs, tellement il y a de séries traitées, mais comme je regardais cet animé lors de la lecture de ce livre... forcément, j'ai vu que le nombre d'épisodes était faux.
Conclusion
Malgré de nombreuses erreurs de jeunesse concernant l'orthographe, ce deuxième tome est indispensable à tout amoureux et fan de l'animation japonaise. Le nombre d'animes traités est gargantuesque (c'est un mot que j'adore « gargantuesque », on a rarement l'occasion de le placer dans une conversation). Vous allez découvrir des séries inconnues en France, mais iconiques au Japon, beaucoup d'anecdotes aussi.
Précipitez-vous sur cet ouvrage, car je ne suis pas sûr que, une fois épuisée, cette encyclopédie soit rééditée.