Rémi sans famille : Rémi, Maman Barberin et Jérôme Barberin

8 février 2023

Rémi sans famille : Rémi, Maman Barberin et Jérôme Barberin

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"Sans famille" est un roman d'Hector Malot de 1878 et très connu en France. Il a été adapté au Japon en dessin animé en 1977, par TMS, sous le titre "Rémi sans famille"; il totalise 51 épisodes. En France, on a pu visionner cette série dès 1982, dans l'émission "Mercredi-moi tout".

Dans cet article, je vais vous présenter trois personnages : Rémi le héros et ses parents adoptifs, les Barberin.

Rémi
Rémi est un jeune garçon de huit ans au début de la série. Il vit dans un petit village, Chavanon, auprès de sa maman adorée. Son père est absent depuis plusieurs années, c'est un tailleur de pierres qui travaille à Paris. Un jour, Rémi découvre qu'il est un enfant trouvé et que les Barberin ne sont pas ses vrais enfants... Et puis l'impensable arrive, son "père" le vend à un musicien ambulant, Vitalis, pour qu'il rembourse les dépenses occasionnées par les huit années passées chez lui.

Rémi part alors sur les routes de France avec Vitalis dans un long, long voyage. Celui-ci le mènera à Paris, Londres et Genève où il rencontrera enfin sa vraie maman, une Anglaise fortunée du nom de Milligan.

L'image du bonheur pour Rémi ; la ferme, la campagne, sa maman...

La vie de comédien ambulant avec Vitalis ne sera pas toujours drôle. Par exemple, il joue parfois le rôle d'un valet stupide devant un public hilare ; c'est très humiliant pour lui.

Au cours de ses pérégrinations, il rencontrera des Anglais, les Milligan, sans se douter qu'il s'agit de sa vraie famille.

Le père de Rémi, avant sa mort.

Après la mort de Vitalis, Rémi fera la connaissance d'un jeune garçon, du nom de Mattia, qui deviendra son meilleur ami. Il devra aussi déjouer les pièges des Driscolls, une bande de voyous, voulant exploiter Rémi, d'où son déguisement en jeune fille.

A la fin de l'aventure, Rémi habitera provisoirement chez sa mère, Mme Milligan. Cette vie de luxe ne lui convenant pas, il repart vite avec Mattia, Capi et Joli-cœur n°2 sur les routes. Comme le lui avait dit le Signor Vitalis, c'est le seul moyen de devenir un homme.

Devenu adulte et avocat, Rémi épousera Lise, la gamine muette de la famille Acquin. Ses deux mamans n'ont pas vieilli, Capi est toujours vivant, Mattia est devenu un grand violoniste.

Maman Barberin
Cette femme, dont on ne connait pas le prénom, est la maman adoptive de Rémi. L'enfant fut trouvé à Paris par son mari, Jérôme, et ramené à Chavanon. Elle le considère comme son propre fils et l'aime autant que peut le faire une mère. Depuis près de huit ans, elle vit seule à la ferme, Jérôme travaillant à Paris.

Le réalisateur de la série est Osamu Dezaki, célèbre pour la beauté de ses personnages féminins, comme dans "Lady Oscar", "Oniisama E", Cobra... Vous ne trouvez pas cette femme magnifique ? Elle était la force de Rémi, celle qui le faisait toujours espérer, elle est comparable à Caroline Ingalls de "La petite maison dans la prairie" pour son mari Charles (ouf, ça y est, j'ai réussi à la caser cette anecdote :-) ).

Jérôme Barberin
Cet homme, mari de Mme Barberin, est un tailleur de pierres. Un jour, à Paris, il trouve un berceau avec, à l'intérieur, un bébé dans des langes de luxe. Il le ramène chez lui, à Chavanon, en espérant obtenir une belle récompense une fois les parents retrouvés, mais il échouera. Manque de chance, des années après, un accident dans le cadre de son travail le rend boiteux. Il intente un procès à son employeur, engloutissant ses économies, mais le perdra, car son infirmité est liée à sa maladresse ; il n'avait pas à être là quand un échafaudage s'est effondré et le blessant.

Devenu alcoolique, cynique, il décide de vendre Rémi à un musicien des rues pour récupérer un peu d'argent, les économies du ménage ayant été englouties dans le procès perdu.

Il disparaîtra ensuite de la série avant qu'un avocat ne lui parle d'une famille, les Driscoll, recherchant Rémi. Il retournera alors à Paris pour le retrouver, mais il mourra après avoir été renversé par une voiture.

Cet homme n'est pas mauvais, mais, au 19ème siècle, la pauvreté peut mener les gens à des extrémités qui, au 21ème, nous sont ignobles.