Troisième voyage à Tôkyô - Jour 20 - Mercredi 21 Avril 2010
Je me lève à 5H00 pour aller à Nikkô; vous avez bien lu, 5h00 du matin, faut vraiment en vouloir!
Cette endroit se trouve à 140 km au nord de Tôkyô, ce qui implique beaucoup de transport. Je vais de Shinjuku à Ueno par la Yamanote puis de Ueno à Asakusa où je prends le train de la compagnie Tobu. Ce train, express ou omnibus, ça dépend des heures et du prix, m'emmène dans ce haut lieu touristique, réputé pour ses nombreux temples au milieu de la nature. Ce qui me surprends en premier, c'est qu'il fait grand jour à 5H30, en avril, à Tôkyô! Je ne parle pas de pénombre ou de soleil levant, non non, il fait aussi jour qu'à 10H00 à Paris! Le train part à 7H10 et arrive à 9H20 à Nikkô; attention à ne pas vous tromper de voie ni de wagon; ce sont les deux derniers du train qui vont à Nikkô, les autres se séparent à une station et partent dans une autre direction.
Je monte ensuite dans un bus, à la gare de Nikkô, nous menant dans l'enceinte renfermant tous les temples dont le fameux Toshogu édifié pour être le tombeau de Ieyasu Tokugawa. Impossible de détailler tous les temples, ils sont trop nombreux mais sachez que leur architecture est aux antipodes de celle des temples japonais classiques, style zen, à savoir aucune épure dans leur décoration mais plutôt une abondance de motifs, ornements qui font penser au rococo européen et, plus près du Japon, au style chinois. Après tout, rien n'est trop beau pour la tombe d'un shogun!
Ces temples reposent sagement au milieu de gigantesques arbres centenaires qui culminent à plusieurs dizaines de mètres. On est perdu dans cette nature foisonnante et c'est bien agréable après le tumulte tôkyôïte :-) J'assiste à un moment donné à une cérémonie avec des prêtes, une sorte de passation de pouvoir ou d'initiation, mais impossible de savoir concrètement ce qui se passe.
Le quai de la Yamanote à 5h30 du matin!
Première fois que je vois cet affichage, disant que ce wagon est réservé aux femmes
Gare d'Asakusa, machine pour acheter votre ticket pour Nikkô. Si vous lisez les kanjis, ne cherchez pas Nikkô mais Tôbu Nikkô.
Pas la peine de lire ce panneau, c'est trop compliqué, pire que nos horaires de RER
Marquage au sol pour le train direction Nikkô
La Tôkyô Sky Tree
Le voyage pour Nikkô est long mais les paysages sont sympas
La gare de Nikkô
Autour de la gare, pas grand chose; Nikkô est une toute petite ville
L'entrée du parc renfermant les temples
Larges avenues, arbres centenaires, temples... bienvenue à Nikkô
Les fameux singes et le secret du bonheur : ne rien entendre, ne rien dire, ne rien voir
Un sabre avec une lame de 2 mètres 40 si je me souviens bien!
Voici les photos de la cérémonie dont je vous ai parlée
Une tête de poisson, laissée sur la table; pour quelle raison?
Après avoir vu les différents temples, m'être extasié sur leur décoration, sur les lanternes en pierre recouvertes de mousse, je prends un autre bus pour aller cette fois voir les chutes d'eau de Kegon, réputées dans tout le Japon, à 30 minutes de Nikkô.
Honnêtement, elles sont pas terrible, le débit est moyen, elles sont certes hautes de 97 mètres mais j'accroche pas plus que ça, bref, heureusement qu'il y a l'énorme lac Chuzenji à côté pour ne pas me faire regretter le déplacement. A noter qu'on est à 1200 mètres et qu'il fait très très frais, il y a même des blocs de neige dans les rues, c'est dire si le climat change de la capitale! Je me promène un peu autour du lac puis rentre en bus à Nikkô, par des chemins montagneux tout en épingles à cheveux!
Un hôtel, à la sortie du parc
La ville renfermant les chutes d'eau de Kegon
Pas de chance, je n'ai vu aucun singe
L'énorme lac Chuzenji
Pédalo en forme de cygne
La chute d'eau de Kegon
Direction l'observatoire via un ascenseur pour voir la chute d'eau depuis le bas
C'est quand même assez tristounet...
Un pont très connu mais que je n'ai pu photographier que de mon bus
Je prends le train de 16H00 mais n'arrive à Tôkyô qu'à 18H40 après un voyage qui m'a semblé interminable!!!!! Le train faisait omnibus entre Nikkô et Futagabe je crois et il se trainait, il se trainait... j'ai cru que j'allais devenir fou!
En revanche le gros point positif est que j'ai pris un train de province, en fin d'après-midi, quand les salary men rentrent du travail, les lycéens également et je me croyais dans un dessin animé ou un drama car il y a toujours des scènes de ce genre. Ce fut émouvant d'être aussi proche du quotidien de ce peuple que j'admire tant, le mot n'est pas trop fort, mais dieu que le retour fut long!
Parmi les lycéennes, il y en avait trois qui sortaient visiblement de leur établissement puisqu'elles étaient encore en uniforme mais elles avaient des micro jupes! J'en suis toujours pas revenu, je ne comprends pas que dans une école on tolère des jupettes aussi courtes, c'était vraiment trop! Enfin bon, on va pas jouer les pères la pudeur mais j'ai été choqué; d'un autre côté les nanas semblaient sans gêne, mal élevées par rapport aux autres filles de leur âge, avec des piercings en plus... bon, ce fut une rencontre étrange!
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