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Mon amour pour le Japon et Tôkyô
29 janvier 2009

Le Cri Qui Tue N°1 - revue de mangas en français de 1978



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Notes liées dans mon blog : Liste articles mangas et dessins-animés



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Numéro 1 : juin 1978
Nombre de pages : 98
Format : 19 x 26,5cm


"Le Cri Qui Tue", cette revue publiée en juin 1978 a longtemps été considérée comme la pionnière pour l'introduction du manga traduit dans l'hexagone. C'était vrai jusqu'à ce que je découvre la revue Budo Magazine Europe d'Octobre 1969, qui, avec une antériorité de 9 ans sur "Le Cri Qui Tue", détient le nouveau record d'ancienneté
(article ici). Néanmoins "Le Cri Qui Tue" est la première revue entièrement dédiée aux mangas alors que Budo Magazine Europe était surtout une revue sur les arts martiaux contenant quelques pages d'un manga traduit.


Cette revue n'a malheureusement duré que six numéros, de juin 1978 à mars 1981 et doit s'arrêter suite à des problèmes de diffusion, d'autres avec la commission paritaire et puis aussi un taux de change devenant trop mauvais entre le Franc suisse et le Franc français. Cette revue reposait sur les épaules de Atoss Takemoto et Rolf Kesselring et on ne peut que regretter que tous leurs efforts n'aient pas plus abouti que ça. Malgré cela, "Le Cri Qui Tue" marque une étape primordiale dans l'histoire du manga en France avec, pour ceux qui eurent la chance de le lire, la découverte de trésors comme Golgo 13 et Osamu Tezuka il y a déjà plus de trente ans de ça. Pour la resituer dans l'histoire française de la culture populaire japonaise, cette revue est parue un mois avant l'arrivée de Goldorak sur nos écrans (juillet 1978). Vu son rôle historique, j'ai décidé de scanner ses articles pour que tout le monde puisse en profiter.
 
Si les auteurs des articles reproduits ci-dessous souhaitent qu'ils soient retirés de mon blog, merci de faire la demande via Canalblog sur la page http://www.canalblog.com/public/contactez-nous et il seront retirés dès que j'aurai pris connaissance du mail de Canalblog.


L'équipe du Cri Qui Tue
Le staff était composé des personnes suivantes

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"LE CRI QUI TUE est trimestriel. Il coûte 10 francs. Il est édité par Atoss Takemoto — 126 Mimoridai — Matsudo (Chiba) Japon. Cette édition en langue française est ©Atoss Takemoto et les auteurs 1978.
Directeur de la publication et Rédacteur en chef : «Atoss» Motoïstshi Takemoto.
Conseiller technique : Rolf Kesselring.
Conception graphique et maquette : Sylvain Brossard.
Toutes les traductions et les adaptations sont faites par Atoss Takemoto et Rolf Kesselring.
Le lettrage de ce numéro a été confié à : Véronique Frossard, Christine Simon, Frédérik Pajak et Sylvain Brossard.
Siège social : Chez Atoss Takemoto — Editeur — 126 Minoridai — Matsudo (Chiba) Japon.
Rédaction + Administration pour cette édition : Chez Atoss Takemoto — 60, rue de la Plaine — 1400 YVERDON — Suisse - Tél. (024) 21 97 93.
DISTRIBUTION: NMPP
N° de commission paritaire : en cours. Dépôt légal 2ème trimestre 1978.
Imprimé par Ambert Chivasso, Italie."


L'éditorial du numéro 1
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Remarque : j'ai repris ici les noms de l'éditorial sans les corriger; par exemple j'ai laissé Osamu Tesuka sans corriger en Osamu Tezuka.

"EDITORIAL
Une de plus!
Bien que je connaisse mal le milieu et les lecteurs de bandes dessinées de France, je sais une chose certaine... C'est que la plupart des commentaires vont être : « UNE DE PLUS!», en parlant du numéro 1 du CRI QUI TUE...
Et bien non, ce n'est pas «une de plus!», mais «une autre!»... Loin de moi l'envie de rivaliser avec METAL HURLANT, CHARLIE,
L'ECHO DES SAVANES ou encore FLUIDE GLACIAL, mais laissez-moi vous montrer une B.D. différente.
Tout d'abord une grande vedette japonaise : Golgo 13. Le terroriste professionnel, le cynisme fait homme; et homme efficace! Le salopard intégral. Celui qui, pour de l'argent, est prêt à tout. Vraiment à tout. Symbole de notre époque? Mythe du mal incarné? Traître à l'humanité? C'est le lecteur qui décidera. Moi je ne suis que le montreur de ces images, imaginées et fabriquées par l'auteur : Takao Saïto.
L'humour japonais existe, je l'ai rencontré en lisant Horreur! Quel travailleur! d'un drôle de type qui se nomme Fujio Akazuka... comme tout le monde...
Ensuite, vous lirez Good Bye de Yoshihiro Tatsumi le désespéré. Là, le mystèrieux sourire oriental disparaît. Tatsumi grince devant le spectacle de la société japonaise moderne. C'est son droit. Pourtant, ceux qui voyent le Japon en forme de carte postale — cerisiers en fleurs et geishas sensuelles — vont en prendre pour leur grade. Le nez dans la boue...
Et puis... Et puis deux chapitres du Système des Super-0iseaux de Osamu TesuKa, le père de la B.D. actuelle au Japon. Deux histoires de S.F. Les oiseaux sont devenus intelligents, d'une autre intelligence, et ils se mettent à combattre les hommes de cette planète par tous les moyens. De quoi nous faire réfléchir un peu. Histoire de nous changer du train-train quotidien.
Pour en finir avec ce numéro 1, vous aurez le plaisir de découvrir un conte horrible d'un jeune dessinateur qui promet et tient beaucoup : Tadashi Matsumori (scénario de Saburo Kitagawa). Là, c'est en plein univers psychiatrique que l'honorable lecteur sera traîné de force jusqu'au moment crucial de la chute... Vertigineuse!

En prime, vous aurez droit à des critiques de B.D. d'ici, dans une revue d'ailleurs, un article sur la B.D. au Japon — le premier d'une série consacrée à la B.D. en Orient que je publierai dans les numéros suivants. Des nouvelles et des commentaires; bref, tout ce que l'on trouve dans une revue de bandes dessinées. Alors, ce ne sera certainement pas «une de plus», mais certainement une «autre» revue, une manière différente, une B.D. qui vient directement de cet Extrème-0rient  fascinant, de chez moi.
Atoss Takemoto"


Portrait de Atoss Takemoto
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"ATOSS TAKEMOTO
Un éditeur venu d'ailleurs
Il est venu de Matsudo, près de Tokyo. Dans ses bagages, il apportait des bandes dessinées célèbres dans tout le Japon, une trompette — il est passionné de musique —, et pas mal d'envies et de projets. A vingt-cinq ans, tous les rêves sont permis...
Après des études d'anglais en Australie, un passage à Genève dans le tourisme le fortifie dans le désir de revenir en Europe pour y tenter son aventure solitaire: devenir éditeur d'une revue de bandes dessinées traduites du japonais.

S'il se fixe en Suisse, c'est qu'il est un stratège avisé. C'est le centre géographique de l'Europe. Et, même s'il avoue son amitié pour tout ce qui touche à la France, le côté sérieux et méticuleux des Helvètes ne le dépayse pas trop. D'emblée, il affirme ne pas vouloir marcher sur les brisées des éditeurs français.
«Malgré mon estime pour Tardi, Kresse et beaucoup d'autres, je veux me limiter à la traduction de bandes japonaises. Je ne viens pas en concurrent. mais pour faire connaitre ici ce qui fait rire ou pleurer des millions de gens dans mon pays...»
Immédiatement, ses projets les plus secrets sont avoués : «Je trouve la B D. européenne très belle et très bien faite, mais je trouve qu'elle se vend beaucoup trop cher. Il est vrai que, en ce qui concerne ma première tentative : LE CRl QUI TUE, je suis obligé de m'aligner... Pourtant mon vœu le plus cher est de mettre les œuvres de mes dessinateurs sous une forme telle que je pourrais, alors, abaisser le prix de vente au niveau du livre de poche."

Quand on connait l'obstination des asiatiques et lorsque l'on parle une heure avec Atoss Takemoto, on se rend bien compte d'une chose : c'est que la ténacité est une vertu toute japonaise et qu'on peut lui faire entièrement confiance sur ce terrain.
Atoss Takemoto — Editeur, deviendra sûrement une raison sociale connue et appreciée de ses lecteurs, cela ne fait aucun doute.
La seule inconnue étant de savoir si le public français accueillera ces bandes, si appréciées là-bas avec la même facilité. Atoss Takemoto n'en doute pas et il doit avoir raison. Les frontières n'existent pas devant ce monde féérique qu'est la bande dessinée... Même si. comme son éditeur, elle vient de loin, de très loin, en un mot «d'ailleurs»."

Une excellente interview de Atoss Takemoto sur le site d'Animeland en 2002
http://www.animeland.com/articles/voir/220/Atoss-TAKEMOTO-lambassadeur-manga



Présentation des mangas
Présentation en trois pages de la BD japonaise des origines à 1979 par Koniec. Vous noterez qu'on y parle de la diffusion du Roi Léo et du Prince Saphir sur TF1, qui sont effectivement les premières séries japonaises arrivées sur nos écrans avant Goldorak.
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"La bande dessinée du bout du monde

La bande dessinée fait partie de l'histoire du Japon. Dès le 9ème siècle déjà, des artistes peignaient à l'encre de chine dans un style que ne renieraient pas les Pratt et Tardi d'aujourd'hui, des contes philosophiques, des reportages guerriers, des scènes de la vie dignes d'un Fellini. Cela s'appelait Emakimono (bandeaux de papier), Sumié, Ukiyo-é, Nishiki-é...

L'art graphique, au Japon, a gardé cet aspect narratif tout au long des âges et c'est, sans doute, ce qui permet aujourd'hui de dire que la bande dessinée est un art vieux... Aussi vieux que les arts japonais. Avant la guerre, tout comme aux USA, des dizaines de dessinateurs produisaient dans le Japon impérial d'alors. Il est évident que, lorsque l'on essaye d'interroger les amateurs japonais de b.d. d'aujourd'hui, tous s'accordent à dire qu'il y avait une production très importante, mais complètement soumise aux besoins de la propagande du pouvoir politique qui existait violemment à ce moment. Tous, aussi, s'accordent à souligner qu'une grande coupure est survenue avec la guerre, et que personne ne se souvient des héros et des dessinateurs d'alors! La guerre changea radicalement le Japon.
Le monde de la b.d. japonaise revint à la surface après cette coupure importante. Pour ne donner qu'une petite idée de ce qui se passe dans ce pays, à l'heure où ces lignes sont écrites, il faut savoir que plusieurs hebdomadaires font plus de 250 pages et sont publiés à plus d'un million d'exemplaires... De quoi faire rêver les éditeurs européens!

Avant d'aller plus loin dans cette petite enquête, il faut ajouter à l'endroit des collectionneurs de b.d. qu'au Japon, rien n'existe dans le style de Tintin au pays des Soviets ou de Zig et Puce pour faire monter la cote et l'étayer. On collectionne des œuvres très anciennes, mais pas la bande dessinée d'avant-guerre. Elle n'existe même plus dans la mémoire des gens... Du moins en ce qui concerne les jeunes passionnés de 1978.
Ce fût dans les années 50 que tout recommença. La revue Manga-Shônen, maintenant disparue, relança le marché. Puis ce fut le tour de bien d'autres pour aboutir à une sorte de partage du marché par quelques grandes maisons d'éditions qui se nomment Kodan-Sha, qui  publie  Shônen-Magazine, Shôga-Kkan qui sort Shônen Sunday et Akita-Shoten qui produit Shônen-Champion (1.500.000 exemplaires chacun toutes les semaines!). Ces trois premières publications sont destinées aux enfants et connaissent un grand succès, comme le prouvent les tirages. Pour ne rien oublier et parce que le marché japonais est minutieusement organisé, il faut encore citer les journaux pour jeunes filles: Shôjo Friend, Margarette, etc... et les publications pour adultes qui foisonnent aussi... Manga Sunday est sans doute la plus connue de ces dernières. Il est à remarquer que les tirages les plus faibles avoisinent tout de même le chiffre de 500.000 exemplaires...

A cause du rythme imposé par un tel marché, les dessinateurs ne peuvent évidemment pas travailler en artisans. Très vite, ils durent s'organiser sur le modèle américain : studios, aides et apprentis, travail planifié, scénaristes professionnels, etc... Pourtant, quelques-uns échappent à la règle. Ils demeurent des artisans et ne dessinent qu'en solitaires ou presque. Mais ce sont des marginaux. Osamu Tezuka, que l'on donne comme le père de la b.d. actuelle au Japon et qui est le créateur des «Super-0iseaux», conte de S.F. philosophique, a employé jusqu'à 200 dessinateurs sur la même production. II s'agissait d'un dessin animé. 
La qualité du dessin et l'intérêt de  l'histoire y perdent souvent. Mais le jeu est passionnant. 

Dans le Japon ultra-matérialiste d'aujourd'hui, les histoires qui semblent avoir le plus grand succès sont celles qui sont très réalistes, policières ou simplement violentes. Takao Saito est une grande vedette. Il produit un personnage qui se nomme Golgo 13 et qui est un tueur à la carte. Une sorte de mercenaire prêt à tout pour de l'argent. A voir ces bandes dépouillées, souvent sans texte, presque statiques, le lecteur européen peut être rebuté au premier abord. Pourtant, au bout de  quelques pages, le charme agit et il se laisse glisser dans cet univers de cynisme et d'efficacité presque inhumaine que représente Golgo 13. Ce qui pourrai passer pour de la naïveté devient magie et fascine d'une manière quasi-incompréhensible... C'est là sans doute la raison du succès de cette bande au Japon. Takao Saîto, c'est aussi «Saïto production». Une maison très efficiente qui contrôle et dirige une  dizaine de dessinateurs. Actuellement il s'agit d'un des studios les plus en vue sur le marché. 
Malgrè cela, on revient toujours à Osamu Tezuka. Né en 1925, il est celui qui a tout donné aux autres. Docteur en médecine, il est venu à la bande dessinée et n'en est plus ressorti. II produit, et c'est compréhensible, une histoire médicale qui s'intitule Black Jack. Mais tout est bon à cet artiste prolixe : Astro-Boy, une b.d. de science-fiction pour enfants, les Super-Oiseaux pour les grands, le Roi Léo et Prince Saphir, toujours pour les enfants. Ces deux dernières séries sont maintenant connues en Europe à cause de leurs passages réguliers sous forme de dessins animés pour la TV. TF1 les programme régulièrement et vos enfants connaissent sans doute très bien ce Roi Léo — un lion — et ce Prince Saphir qui lutte contre des sorciers et des monstres issus directement de la tradition fantastique nippone.

Toute cette production est soutenue par des lecteurs innombrables qui achètent chaque semaine des millions et des millions d'exemplaires de ces différentes revues. Pour celui qui doute encore de la vitalité de la b.d. au Japon, je ne peux donner qu'un conseil : allez passer quelques jours à Tokyo. Prenez le métro, le bus, le taxi ou le train et regardez autour de vous. Vous verrez des enfants, des femmes de ménages, des ouvriers, des hommes d'affaires, qui rentrent chez eux ou vont à leur travail, le nez plongé dans des opuscules colorés... Ils lisent de la bande dessinée!
Et pour terminer cette première enquète, apprenez qu'en plus des revues dont je viens de vous parler, toutes ces histoires reparaissent en pocket-books à des tirages difficilement estimables parce qu'on m'a affirmé que les rééditions étaient une constante du marché.

Et maintenant, très estimable lecteur, il ne me reste qu'à te convier à suivre le CRI QUI TUE et à retrouver au N° 2 cette enquète qui te parlera d'autres dessinateurs et d'autres merveilles venues du pays où le soleil se lève, dit-on.
KONIEC"


Les bandes dessinées du numéro 1
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Les quatre premières pages de la première BD : Golgo 13.
Notez la légende dans les colonnes gauche et droite "Le cri qui tue : aventures respectables - passions extrêmes - violences anodines" : tout un programme, surtout le surréaliste "Violences anodines"!

Histoire non complète de 21 pages; suite dans le numéro 2?

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La deuxième BD, Good-bye de Yoshihiro Tatsumi, racontant l'histoire d'une jeune japonaise se prostituant avec des GI au lendemain de la fin de la guerre.
Histoire complète de 16 pages?

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Canalblog Revue Le Cri Qui Tue01 027
La troisième BD : Quelle horreur!
Un travailleur... de Fujio Akazuka ou comment un patron essaye de ménager un drogué du travail en le forçant à prendre des vacances.
Histoire complète de 6 pages?


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Quatrième BD : Le système des super-oiseaux - Ignis d'Osamu Tezuka.

Trois naufragés échouent sur une île. Les oiseaux leur viennent en aide mais en sont cruellement remerciés jusqu'à ce que...
Histoire complète de 7 pages.


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Cinquième BD
: L'hôpital infernal, texte de Saburo Kitagawa, dessin de Tadashi Matsumori.
Une journaliste vient visiter un hôpital psychiatrique et rapidement tout devient très malsain.
Histoire complète de
27 pages.


Canalblog Revue Le Cri Qui Tue01 016
Sixième BD : le système des super-oiseaux - Le porte-parole d'Osamu Tezuka
.

Un écrivain est engagé par des oiseaux pour être leur porte-parole.
Histoire complète de 7 pages
.


Abonnement

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L'offre d'abonnement, particulièrement croquignolesque
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Les autres numéros du Cri Qui Tue
Canalblog Revue Le Cri Qui Tue02
Numéro 2 : septembre 1978

Canalblog Revue Le Cri Qui Tue03
Numéro 3 : février 1979

Canalblog Revue Le Cri Qui Tue04

Numéro 4 : janvier 1980

Canalblog Revue Le Cri Qui Tue05

Numéro 5 : juin 1980

Canalblog Revue Le Cri Qui Tue06

Numéro 6 : mars 1981
Le dernier d'une belle aventure...


Merci Mr ATOSS TAKEMOTO pour ce que vous avez fait!

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