Les Globe-trotters, série télé de 1966 avec Yves Rénier - Episode se passant à Tôkyô
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Les Globe-trotters est une série télé française de 39 épisodes de 30 minutes, réalisée par Claude Boissol et Jacques Pinoteau. Elle a été diffusée à partir du 16 octobre 1966 sur la première chaîne de l'ORTF, le dimanche soir à 19h30. Parmi les acteurs principaux, Yves Rénier (Commissaire Moulin) et Edward Meeks.
Inutile de vous dire que cette série dépaysante a été réalisée pour divertir les spectateurs français mais également pour leur faire découvrir les cultures des pays traversés. Le scénario est d'ailleurs très simple : on assiste aux aventures de deux journalistes, Pierre le Français (Yves Rénier) et Bob l'Américain, qui font le pari de faire le tour du monde avec leurs seules économies pour le compte de l'employeur de Pierre, un journal à fort tirage. Il y aura bien sur de multiples péripéties, ils affronteront nombre de dangers mais s'en sortiront toujours, toujours, toujours; comme il convient à une série familiale de cette époque (on est dans la France du Général de Gaulle, rappelons le :-)).
Titres des épisodes de la première saison
- Paris
- Marseille
- Naples
- En Sicile
- Istanbul
- De Turquie en Birmanie
- De Birmanie en Thaïlande
- En Thaïlande
- De Bangkok à Hong Kong
- Hong Kong - 1re partie
- Hong Kong - 2e partie
- Manille
- Tokyo
Dans le cadre de ce blog, c'est bien entendu l'épisode 13 qui nous intéresse, celui se déroulant à Tôkyô (et non pas Tokyo).
Générique de la série, montrant bien que le périmètre de celle-ci est le monde entier.
Les deux héros, dont Yves Rénier, un an après la mythique série Belphégor.
L'arrivée au Japon : on voit déjà le mélange tradition avec le torii et la modernité avec les ordinateurs.
La cérémonie du thé, les tatamis, la posture assise... dans la France d'avant mai 68, cela a dû surprendre.
Ah, la statue du chien Hachiko à Shibuya, peut-être l'un des symboles les plus connus de la capitale japonaise et fameux lieu de rendez-vous des Tokyoïtes.
Voici la statue de Ōishi Yoshio ou Ōishi Kuranosuke, le chef des fameux 47 ronins. Le cimetière où se dressent leurs tombes est l'un des lieux les plus touristiques de Tôkyô, surtout pour les japonais.
On continue à visiter la ville, avec la fameuse Kaminarimon d'Asakusa et sa lanterne géante en papier huilé. Elle fut construite en 941 mais, à cause de multiples incendies, fut souvent reconstruite; la version actuelle date de 1960, soit seulement six ans avant la série.
Une fête japonaise, avec des saltimbanque faisant une pyramide humaine.
Plusieurs scènes se déroulent près de temples ou de parcs et donnent l'occasion de découvrir des lieux, personnes et costumes bizarres pour les occidentaux.
Mais le Japon c'est aussi, en 1966, un pays très avancé d'un point de vue technologique, comme le montre ce train; ce n'est pas encore un train à sustentation magnétique comme le Maglev mais l'esprit était déjà là.
La série n'oublie pas pour autant de rendre hommage au passé de ce pays, via une armure de samouraï par exemple.
Tiens, en 1966 il y avait déjà le Covid?
La police japonaise en uniforme, plus classe que celle des années 60 de la France.